actuellement en réimpression (disponible prochainement)Parution fin mars, souscription ouverte
La vie ordinaire d’un destin extraordinaire .. Il faut imaginer Fulcanelli quittant son domicile boulevard St Michel, saluant au passage son ami Edouard Branly son voisin, puis descendant le boulevard, longeant le musée de Cluny (statue des nautes), traversant la Seine et prenant quelques notes en passant devant Notre Dame de Paris, s’attardant sur un détail des médaillons, se promettant de le consigner à son retour puis bifurquant sur la gauche en longeant la Seine et arrivant enfin après avoir longé la fontaine du Verbois au CNAM pour se rendre à l’amphithéâtre où l’attendait une foule d’étudiants impatients venus assister à son célèbre cours de physique. La salle était déjà comble lorsque le Maître franchissait le seuil. Un peu plus loin, à Zürich précisément un autre jeune étudiant se plongeait dans son livre, notamment sur le rapport masse/énergie mise en cause par le Maître, il s’appelait Albert Einstein. Lui aussi allait réaliser la pierre universelle à sa façon (Ein Stein). En tant que professeur il formera 3 futurs prix Nobel dont Pierre Curie.
Le dimanche il pouvait remonter les champs Élysées afin d’aller voir quelques connaissances, le Prince Bonaparte (géographe il finança aussi son expédition du Mont Blanc) ou Ferdinand de Lesseps .. A l’occasion il pouvait rencontrer le Président Jules Grévy qui le faisait monter dans sa calèche sous les yeux médusés du très jeune Eugène Canseliet resté sur le trottoir… De son vivant l’homme jouissait d’une très honorable célébrité mais il refusait de s’exposer à la lumière à la différence de son collègue Marcellin Berthelot qui fut panthéonisé. Il connut quelques moments forts qui furent relatés par son fils comme d’avoir participé à l’inauguration de la Tour Eiffel en compagnie de son architcte et de prendre le café dans son réduit tout en haut de la Tour. Il est vrai que Gustave Eiffel et lui avaient des attaches communes en Bourgogne et ce sera en partie grâce à Fulcanelli que cette grande dame ne fut pas démantelée après la guerre et fut maintenue sur ses deux pieds .. Son grand ami Branly pu y installer sa station radio .. Il y aurait tant à dire et aussi sa fréquentation du Cabaret du Chat Noir où se réunissait les ardents défenseurs du plus lourd que l’air et les promoteurs de la future industrie aéronautique dont Jules Verne était le promoteur .. Et puis il y avait sa seconde vie en dehors de l’Institut au laboratoire et très peu étaient mis dans la confidence. Portant, comme on dit un certain nombre d’informations sur la double vie de notre adepte avaient « fuité ». Il y eut Irène Hillel-Erlanger qui mit les pieds dans le plat en le citant presque nommément dans son énigmatique ouvrage et puis aussi Raymond Roussel qui à sa façon le désignait tout aussi directement. Enfin il y eut le dernier témoin, Eugène Canseliet sans qui nous n’aurions jamais pu remonter la piste qui mène à la vérité d’un homme. Il est donc temps de le libérer des nombreux habits qu’on lui a forcé de revêtir et de le laisser enfin et pour l’éternité à lui même et sa véritable identité.

Johan Dreue, l’auteur. En 1999 j’avais organisé un grand colloque en l’honneur d’Eugène Canseliet dans le prestigieux amphithéâtre de la Sorbonne; à l’époque je n’avais soufflé mot de l’identité véritable de l’Adepte mais j’avais pris soin de faire fleurir sa tombe la veille du colloque. Puis devant les entreprises diverses et variées de margoulins et apprentis escrocs prétendant détenir de supposés révélation si ce n’était celle de leur cupidité je me suis résolu à écrire sa biographie en accord avec ses descendants. L’ensemble représente un total d’environ 1000 pages. On peut commander le livre en suivant ce lien, prix de souscription.