George Starkey (Eyrénée Philalèthe) l’Or potable des Sages


commander ici en suivant ce lien

George Starkey (né aux Bermudes en 1628, mort à Londres en 1665), est un médecin et alchimiste anglais, célèbre par ses traités d’alchimie écrits sous le pseudonyme latin de Eirenaeus Philalethes, francisé en Eyrénée Philalèthe ou Irénée Philalèthe.

Son père, était un pasteur calviniste puritain d’origine écossaise. George Starkey fait ses études à Harvard de 1643 à 1649. Il pratique la médecine à Boston de 1646 à 1650, avec l’aide de John Winthrop Jr et en Angleterre de 1650 à 1665, où il se lie aux cercles puritains de Samuel Hartlib. Il se lie aussi avec le physicien et chimiste Robert Boyle.

Sous le pseudonyme d’Eyrenaeus Philalethes, il écrit des traités alchimiques qui circulent sous forme de manuscrits et sont principalement publiés après sa mort : The Marrow of Alchemy (1654), Introitus apertus (1669) et Ripley Reviv’d (1678). Son œuvre la plus célèbre est son Entrée ouverte au palais fermé du Roi (Introitus apertus ad occlusum regis palatium), qui commence ainsi :

« Ayant pénétré, moi, Philalèthe, Philosophe anonyme, les arcanes de la médecine, de la chimie et de la physique, j’ai décidé de rédiger ce petit traité, l’an 1645 de la Rédemption du monde et le trente-troisième de mon âge [réel ou symbolique ?], afin d’acquitter ce que je dois aux Fils de l’Art et pour tendre la main à ceux qui sont égarés dans le labyrinthe de l’erreur. Ainsi apparaîtra-t-il aux Adeptes que je suis leur pair et leur frère; quant à ceux qu’ont séduits les vains discours des sophistes, ils verront et recevront la lumière, grâce à laquelle ils reviendront à une voie plus sûre. Et je présage, en vérité, que nombre d’entre eux sont éclairés par mes travaux. »

Il publie également des traités d’alchimie sous son nom : Natures Explication and Helmont’s Vindication (1657), et Pyrotechny Asserted (1658).

C’est un partisan de la médecine helmontienne (du médecin et alchimiste hollandais Jean-Baptiste Van Helmont (1577-1644), qu’il défend dans des pamphlets de la fin des années 1650 au début des années 1660. Il est l’un des promoteurs de la Society of Chymical Physicians (Société des Médecins Chymistes) en 1665. Il meurt la même année de la peste qu’il a contracté en soignant des malades.

commander ici

DE L’OR DES SAGES

« Verum, sine mendacio, certum et verissimum »

On aura, à la lecture de ces quelques lignes, compris d’emblée _a thématique ou l’intention véritable que voile, du reste à peine, ce Traité, disions-nous supra, au Titre latin Expositio in Aurum Potabile Sapiente mais qui fut écrit néanmoins en langue vernaculaire, certes petit en taille comparativement à ceux qui portent nom d’Introitus et de veritatis, pour lesquels notre attachement est grand étant donné qu’ils sont, à nos yeux, les deux pôles d’un savoir inouï dont PHILALÈTHE n’eut de cesse de retransmettre avec force opinions et arguments, opiniâtreté et malgré des circonstances en particulier défavorables, à savoir pour l’un ce dont est capable toute jeunesse providentiellement illuminée en la Nature et pour l’autre, la contribution à la postérité de la vieillesse parvenue à l’authentique Sagesse qui ceint le front des seuls Élus : et quoi qu’il ait encore écrit à la suite du veritatis, quelques autres commentaires concis sur des points précis de Médecine Hermétique, d’importance plus ou moins égale selon qu’il nous a été permis d’en peser et juger les propos.

Petit en taille, disions-nous, mais d’une telle profondeur de vue ou Science et fort de sa linéarité dans ses révélations intelligibles que nous n’hésitons pas à prétendre qu’il est bien supérieur à des ouvrages de référence, loués à juste titre, comme sont par exemple Le Tombeau de Sémiramis; l’Épître du Feu Philosophique; l’Ouvrage secret de la Philosophie d’Hermès; la Chrysopée; Vade-mecum, etc.

article en cours …


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *