Assan Dina et les clés secrètes de son Tarot déchiffré
Il y a un siècle s’achevait la réalisation de l’un des édifices les plus remarquables à la fois par sa spiritualité et son symbolisme. Perché à 1000 mètres sur les flancs du Salève en Haute Savoie, le château des Avenières avec sa chapelle recèle en effet un joyau ésotérique qui a été miraculeusement sauvé des vicissitudes de l’histoire pour nous parvenir intact jusqu’à nous. En 1917, après trois années de travaux intensifs voyait le jour ce petit sanctuaire aux murs décorés de panneaux de mosaïque réalisés par des maitres mosaïstes vénitiens. Il présente l’ensemble des arcanes du Tarot à même les parois sous l’immensez zodiaque couvrant les arcades à l’exemple du temple de Denderah. Son auteur n’est pas moins surprenant, il s’agit en effet d’un indien d’ascendance pakistanaise, descendant en 3ème génération du Maharadja de Lahore surnommé à l’époque « le lion du Bengale ». Dans cette chapelle rajoutée au nord de l‘édifice principal, son concepteur adepte de l’Art Royal, Assan Farid Dina nous dévoile en 22 étapes les arcanes du Grand Œuvre. Mais c’est aussi la déclinaison des 22 arcanes du jeu de Tarot, organe divinatoire et prophétique selon certains. Son concepteur y a dissimulé un code en miroir jamais déchiffré jusqu’alors faute de disposer du mode d’emploi. Le message que nous avons pu reconstituer est absolument fabuleux et délivre de nouvelles clefs ainsi qu’une approche originale des arcanes du Tarot. Avec une introduction à sa métaphysique sidérale.
« Les lecteurs qui ont ouvert et consulté les livres de spagyrie savent qu’il existe deux sortes de « pierre philosophale ». L’une, destinée à la transmutation, dont nous ne nous occupons pas ici, la seconde, dissoute, prolongeant nos jours. On comprendra très bien maintenant ce que les anciens alchimistes ont prétendu faire entendre par là. Une pierre, une cristallisation quelconque et une forme cubique c’est toute la science figurée en TROIS MOTS. » Assan Dina