Assan Dina, le Mage des Avenières entre Egyptosophie et Théosophie


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ASSAN DINA dont le nom mystique était : Aor MAHATMET Aliah soit AMA. L’étrange destin de ce citoyen britannique à l’allure d’Hercule Poirot ! L’homme est petit de taille, corpulent, le teint jaune, le poil noir et l’œil plus noir encore; son état civil le fait naitre  à Long Mountain dans l’île Maurice, possession anglaise depuis 1810. Il est le fils de Noureddine Ali Dina, dit le Tigre, ingénieur du gouvernement des Indes, et de Mariquitta de Germonville. Celle-ci est une Française, née en 1847 de l’union du comte Charles-Henri de Germonville, chanteur lyrique, fils d’un garde du corps de Louis XVI, avec Constance-Caroline Bosselet, elle-même cantatrice et fille d’un artiste dramatique. Pour une raison mystérieuse, Assan n’a été déclaré à l’état civil de Pamplemousse que douze jours après sa naissance et c’est sa grand-mère, Constance-Caroline Bosselet, alors âgée de 55 ans, qui a été portée sur le registre comme étant sa mère. Son père, l’ingénieur Noureddine Ali Dina, le Tigre, est né en 1840 de Farid Dina et de Moglany Gassy Sobdar. Cette dernière appartient à la plus importante famille musulmane de l’île Maurice. à suivre dans le livre avec le Tarot des Avenières expliqué.

Le parvis de la chapelle aux Tarots

Voies initiatiques du Tarot à la lumière des initiations ; isiaque, osirienne et Horuenne. Dans notre second ouvrage nous offrons de larges aperçus sur l’initiation telle qu’elle se pratiquait à Abydos notamment avec l’ostension de l’Insou font nous donnons une représentation. Assan Dina semble avoir ouvert une nouvelle voie qui eut un émule en la personne de son disciple Schwaller de Lubicz. Celui-ci à d’ailleurs très bien défini cette position dans une conférence prononcée à Louxor en 1944 résumée aussi dans cette phrase : « L’Égypte se présente donc dans l’Esprit d’Abydos » :

« L’ancienne Égypte a pu avoir un bon nombre d’Initiés, elle a pu être l’expression de l’application générale de la Connaissance, elle a néanmoins dû cesser et laisser place à la nouvelle révélation christique. Aucun événement, fait historique connu, comme des envahissements ou autres ne peut motiver cette fin, puisque le Temps n’étant pas venu, tous les événements ont pu, avant cela. se produire sans rien changer à la forme et son sens établie.

L’essence de la révélation égyptienne est la rédemption des formes, le culte Osirien. La révélation Horienne est alors occulte. Avec la révélation Christique ou Horienne, c’est la rédemption de l’Âme vivante : le culte Horien ou Christique devient manifeste. Ainsi le culte christique a très certainement dépassé l’ancienne Égypte, est allé plus loin, a effacé le passé, a fait un saut en avant.

Du point de vue spirituel, la possibilité nouvelle est plus importante que tout ce que les hommes ont pu faire dans la possibilité passée, même si, de la nouvelle possibilité, ils ne font rien.

L’Égypte a duré des siècles encore après l’affirmation chrétienne et les temples et leurs gardiens étaient présents. Ce sont ces mêmes hommes qui ont démoli leurs temples pour embrasser la foi nouvelle.

Ces premiers temps du Christianisme ont connu, sans aucun doute, de grands initiés. Ils n’ont pas médit de l’Ancienne Égypte, mais au lieu de retourner vers Osiris, ils ont continué vers Horus-Christ.

La raison de ceci réside toute entière dans l’humani­sation du Verbe Divin. Les philosophes ont toujours appelé la Pierre l’Homme, parce que la Pierre est l’incarnation du Verbe, l’Âme insufflée à la forme et que, de toute les créatures connues, l’Homme est le seul être vivant qui ait reçu le souffle de cette Âme lui donnant l’Entendement pour rechercher le mystère de la Loi créatrice et de sa source. Ainsi l’Homme et la Pierre sont identiques.

L’Humanisation de cette Pierre devient alors la réalisa­tion totale de la Connaissance.

L’Égypte a dit : « Cherche à connaître les Neter – princi­pes naturels ou cosmiques- », et ce n’est que dans l’ombre du sanctuaire qu’il est dit : « Homme, connais-toi toi-même », ce qui est repris à Delphes. Le Christianisme vient et dit : « Voici l’homme ». L’homme sur la croix de l’Espace, c’est l’Alpha et l’Omega. La même pensée a pu être en Egypte, mais elle est révélée dans le Christianisme.

Il n’y a qu’une Initiation et tous les Illuminés de tous les temps ont su la même chose. Ce qui importe est la possibilité d’un temps, ce que ce temps veut et peut, par l’impératif cosmique et non par le désir des hommes.

La Connaissance est aussi bien écrite, quant à la Loi de Vie, la Loi de Vie mystique, la Loi des Nombres, dans les cathédrales comme dans les temples et stèles d’Égypte. Depuis l’imprimerie, elle est librement écrite dans les livres. Or quelle que soit l’inscription, elle est toujours tenue incompréhensible pour le vulgaire et, pour chaque forme, elle est faite pour « celui que Dieu inspirera » seulement. Nulle part on ne la lira claire­ment et plus elle est analysée, plus elle est inabordable. Chaque temps et chaque initié en son temps, ont leur formule pour révéler et cacher.

C’est un bonheur inappréciable que d’avoir ce fil d’Ariane qui permet d’aborder ces études mais sans lui tout est vain.

L’Égypte se présente donc dans l’Esprit d’Abydos, en Œuvre toujours double où se font toutes les séparations et les reconjonctions. La révélation chrétienne se présente alors comme Œuvre divine d’une seule chose.

L’enseignement que l’Égypte peut nous apporter ne consiste pas alors dans la Loi même, mais dans les multiples applications des éléments de son analyse, à la vie naturelle, résultant d’une longue, très longue, observation de la Nature, ce qui est révélé par son symbolisme. C’est une merveilleuse chose que d’étudier l’Égypte sous cet aspect éliminant toute fausse idée préconçue autre, et toute perte de temps. » Schwaller de Lubicz  – Louxor, 1944

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