deuxième partie, en stock le 20 Août 2017
On y trouvera notamment deux annexes : le rite de cristal et la genèse du rituel de Grade de Maitre : « L’acacia m’est connu »
La suite et le complément du premier volume « 21 pas dans l’au-delà ou les sources du Tarot à la lumière des mystères de l’Antiquité et du livre des morts égyptien » avec le rite du cristal dévoilé pour la 1ère fois.
Après l’étude ponctuelle des 22 arcanes au vu des matériaux historiques, il était logique d’en saisir cette fois l’enchainement et celui-ci ne peut se faire qu’à la lumière des rituels initiatique pratiqués dans l’Égypte pharaonique. On y découvrira sans surprise que ceux-ci faisaient l’objet d’une grande triade répartie entre l’initiation Isiaque (anima), Osirienne (individuation) et Horuenne(animus). Triade qu’il est facile de retrouver dans le parcours proposé par le Tarot au travers des arcanes majeurs. On ne sera donc pas étonné d’y retrouver la procession des 21 portails que nous livrons ici pour la première fois à la sagacité du lecteur désireux de découvrir le Tarot autrement que sous l’enveloppe d’un mystère divinatoire futile. L’étude comparative du Tarot avec le processus d’Osirification tel qu’il était pratiqué dans les grands centres comme Thèbes, Memphis, Karnak ou Abydos ouvre d’autres perspectives nettement plus éclairantes sur le rôle des images hiératiques qu’il a transmis ainsi jusqu’à nous depuis la nuit des temps. L’Egypte avait, au travers de ses rites, élaboré une théorie « pneumatologique » de l’âme débouchant sur la réalisation du Soi. Si le Tarot s’ouvre avec la blessure du Mat à sa cuisse ce n’est pas en vain, car au final l’initiation égyptienne bien comprise ne visait rien d‘autre que la guérison de l’âme et des blessures de Seth.
Le rite de cristal (Extrait, la suite dans l’ouvrage « Les voies initiatiques du Tarot »)
La cérémonie nocturne, et spectaculaire, de la recherche d’Isis aux rives des bassins sacrés des temples ou du Nil, se répétait sous la forme d’un rite purement initiateur, probablement secret, dont le fond rendait explicite le sens caché de la légende osirienne. C’est le rite dit du cristal.
A l’interrogatoire que l’âme subit avant son entrée dans la salle du jugement, selon le CXXVe chapitre du Livre des Morts, interrogatoire qui est une épreuve initiatrice, le défunt répond «qu’il a vu la jambe et la cuisse d’Osiris, qu’il les a enterrées sur les rives du bassin de Mâ- ti, à Abydos, dans les cérémonies nocturnes».
Voici cet interrogatoire
– Que nous veux-tu? Quel est ton nom ? lui disent les dieux.
– Je suis l’Osiris (un tel, le mort-Osiris). Croissant sous les fleurs du figuier est le nom de l’Osiris (un tel). Celui qui prospère sous le papyrus, celui qui est dans son baumier, voilà mon nom . Je suis celui qui est équipé sous les fleurs et je suis l’habitant dans son olivier est mon nom. 5.
– Par où es-tu venu ?
– J’ai passé par les prés au nord du figuier. Je suis venu par la ville qui est au nord du baumier (arbre sacré d’Héliopolis, selon Lefébure). J’ai passé par la ville au nord de l’olivier (Pap. Nu, ib.).