Mémoire et systèmes auto-organisés ou du chaos bien pensé.
L’intelligence est tel un prisme aux nombreuses facettes. Il ne s’agit pas d’une qualité propre aux conduites humaines mais d’une fonction auto-organisatrice de comportements qui se développent et évoluent. Il n’y a pas que le cerveau humain qui soit le support de l’intelligence : tout autre système qu’il soit naturel ou artificiel peut engendrer des comportements intelligents et de fait générer une mémoire de facto. Johan Dreue
Qu’entend t-on par mémoire akashique et que faut-il en penser ?
Les Annales akashiques, également appelées Archives akashiques, Chroniques akashiques ou encore Mémoire akashique sont un concept ésotérique créé par les théosophes à la fin du XIXe siècle, à partir d’éléments de la philosophie indienne et popularisé en Occident par les livres de Lobsang Rampa, et également dans les pays francophones par les ouvrages de Daniel Meurois et Anne Givaudan. La memoire akashique est un concept issu de la philosophie hindoue. Elle se base sur une énergie appelée « akasha », que l’ésotérisme occidental considère comme étant le cinquième élément de l’univers.
Dès notre naissance, nous sommes accompagnés par cette énergie, incluant tout ce que nous sommes, tout ce qui est et aussi tout ce qui peut être.
C’est une sorte de mémoire cosmique, de nature éthérique, qui, telle une pellicule sensible, enregistre les événements du monde.
Pierre A. Riffard en donne la définition suivante : « Espace symbolique d’éther, situé macroscopiquement dans l’empyrée [hautes sphères] et microcosmiquement dans le ventricule gauche du cœur, espace où s’inscrivent toutes les paroles, actions, pensées de l’homme, tous les êtres et évènements du monde. Cet espace, ce miroir magique est lu des initiés.»
Pierre A. Riffard, philosophe spécialisé dans l’ésotérisme, définit cette mémoire comme un espace symbolique d’éther où toutes les pensées et les actions de l’homme sont enregistrées.
Archives akashiques ou mémoire(s) akashique(s) ce terme fut si galvaudé qu’il convient d’en revenir à l’essentiel car il y a bien une réalité derrière cette notion démontrée aujourd’hui par les neurosciences. Aavnt tout et en préambule discernons quelques mémoires qui nous permettent d’aller au delà de notre mémoire individuelle.
Au niveau individuel, il existe deux grands types de mémoires : les mémoires familiales, de type « transgénérationnel », et à propos desquelles il existe toute une littérature, et la mémoire de l’âme, celle de nos diverses incarnations, mémoire des vies antérieures.
Dans un livre paru en 2008, Anne Givaudan aborde le sujet des multiples mémoires qui affectent nos vies (auxquelles elle ajoute la mémoire des lieux et celle des objets). En voici ici la synthèse :
Comment cicatriser les plaies de nos histoires anciennes, pacifier nos mémoires qui, à l’image des formes-pensées, encombrent nos circuits subtils et se répercutent sur notre corps physique sous forme de blessure ou de maladie, et sur notre mental en influençant nos réactions… ?
On n’efface pas une mémoire, mais on peut cependant guérir les séquelles que cette mémoire a laissées en nous, depuis un temps plus ou moins long pouvant aller de quelques années à quelques millénaires.
S’il y a des mémoires qui nous régénèrent, il y en a d’autres qui laissent des traces que l’on pense indélébiles, qui agissent à notre insu dans le secret de notre être, celles dont nous n’avons pas conscience et qui laissent sur le corps physique des marques visibles, etc. La libération de l’âme passe par la résolution de l’empreinte de ces mémoires.
Nous sommes tous habités de multiples mémoires, certaines plus encombrantes que d’autres.
Sri Aurobindo (1914) a distingué les mémoires de la nature inférieure (qui proviennent du processus de l’évolution) et la mémoire de notre nature divine qui se révèle peu à peu à nous au cours du processus évolutif…
La mémoire akashique
Celle-ci est une gigantesque bibliothèque de données. C’est une mémoire fiable, sans distorsion, qui contient le passé de tout un chacun et de l’Univers. Cette gigantesque mémoire inclut le passé de notre planète et de toutes les grandes civilisations. Faits et gestes, mots et pensées y sont répertoriés. L’Aether est le véhicule de cette mémoire et nous en donnerons l’explication plus loin. L’éther, le cinquième état de la nature (plus subtil que l’air), comprend quatre subdivisions : l’éther chimique, l’éther reproducteur, l’éther lumineux et l’éther réflecteur.
L’éther réflecteur, que l’on peut qualifier d’intermédiaire entre la mémoire akashique et la mémoire terrestre, transmet une mémoire partiellement fiable. C’est dans cet éther que plongent certains médiums et voyants, avec un mélange de perceptions exactes et déformées. Cela donne lieu à une marge d’erreur importante. Finalement tout ceci repose également sur une autre notion, celle de « l’atome germe » en fait une réplique du neurone à la base du fonctionnement de l’intelligence et outil permettant par les liaisons synaptiques de « stocker l’information ». En fait si nous parlons de mémoire c’est en raison des souvenirs que nous pouvons nos remémorer qu’ils soient « nôtres » ou pas !
L’atome germe :
Celui-ci peut être considéré comme « la banque de données » contenant la mémoire de toutes nos vies. Ces mémoires concernent un individu.
Il existe un atome germe pour les diverses manifestations de l’âme-personnalité : pour le corps physique, pour l’organisme éthérique, pour le corps émotionnel, etc. Chacun de ces « atomes » est un accumulateur d’informations à propos des diverses existences d’une même âme.
La mémoire cellulaire est le fruit des mémoires de l’atome germe éthérique et de l’atome germe physique.
A chacun de nos passages sur Terre, nous arrivons avec les mémoires de toutes nos vies passées.
C’est à travers le sperme, environ trois mois avant la conception physique, que l’atome germe est recueilli puis réactivé pour se fixer au niveau du ventricule gauche du cœur, en rapport avec le cordon ombilical subtil situé dans le chakra ombilical.
Cet atome germe contient notre passé, mais il enregistre aussi tous les moments de notre vie actuelle. Le film de cette vie est déroulé au moment de notre mort, lors du départ de la Terre. C’est le contenu et le visionnement du film de notre vie qui nous permettent de faire le point entre deux incarnations. Toutes ces notions sont expliquées également dans le premier volume de l’Odyssée de la FEMME SOLAIRE grâce au livre de Lotus de Païni.
Dans l’étude que nous faisons du cerveau nos allons mieux comprendre à partir d’outils tel que l’architecture neuronale ou la fractalité (ensemble s’incluant lui même à l’infini) comment comprendre au mieux ce qu’est la mémoire akashique et comment certaines techniques peuvent y accéder comme le massage métamorphique.
Pour comprendre le fonctionnement de la mémoire akashique et pourquoi celle-ci n’est pas une chimère il convient dans un premier temps d’établir et de modéliser le fonctionnement de l’intelligence et de voir que celle-ci est le propre de tout système vivant, à commencer par l’homme notamment au travers de ses trois cerveaux archéocortex, paléocortex et enfin néocortex…
L’ontogenèse résume la phylogenèse …
Le support matériel du fonctionnement intellectuel apparaît comme un organe composé de trois cerveaux.
L’archéocortex (datant de l’âge des grands reptiles, il y a 250 millions d’années) assure les relations avec l’environnement et l’adaptation.
Le paléocortex (datant des mammifères, il y a 150 millions d’années) est le siège d’émotions élémentaires (peur, faim), de l’instinct génésique (relatif à la génération), de certaines formes de mémoire, de l’odorat et d’autres instincts élémentaires.
Le néocortex (datant des nouveaux mammifères, il y a quelques centaines de milliers d’années) représente environ 85% de la masse cérébrale. Ce cerveau s’est détaché des automatismes des deux premiers. Il parvient à faire des associations complexes entre les informations sensorielles, les souvenirs d’expériences passées. Il s’élève à des généralisations en passant des objets aux concepts qui le mènent à l’abstraction, à l’invention avec les langages intérieurs et de communication. Par une symbiose avec les deux premiers cerveaux automatiques (parties essentiellement innées et génétiques), l’homme par sa pensée se libère de ses contraintes en communiquant avec l’environnement (partie acquise mais sans doute avec une base innée), pour rêver, philosopher et se comprendre lui-même (émergence d’une conscience et d’une impression de libre arbitre).