Cabale et tradition pélasgique : d’Homère à Fulcanelli


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La spirale enlacée ou triple spirale (triskel) se retrouve sur tout le pourtour du bassin méditerranéen et jusqu’au tumulus de Newgrange en Irlande. C’est l’un des symboles hérités de la culture pélasgique et la preuve de leur passage. A l’époque où le Sahara était encore fertile les mêmes triples spirales ont été gravées sur la pierre de l’oued Djerat dans le Tassili et un peu plus tard à Newgrange.

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Le même motif sur le tumulus de Newgrange en Irlande que dans le Sahara. Newgrange fut un haut lieu pélasgique érigé 6 siècles avant les pyramides (-3300 av JC) . Témoignage de la Tradition Primordiale.

Johan Dreue Fulcanelli Canseliet
Les Pélasges dans Les Demeures philosophales de Fulcanelli :

« la langue des Pélasges était le grec archaïque, composé surtout de dialectes éolien et dorien : c’est ce grec qu’on retrouve partout en France, même dans l’argot de Paris.

C’est pourquoi nous affirmons hautement, sans nier l’introduction d’éléments latins dans notre idiome depuis la conquête romaine que notre langue est grecque. que nous sommes des Hellènes ou plus exactement des Pélasges

Ce nouveau fait… prouve que les tribus qui vinrent peupler l’occident de l’Europe étaient des colonies pélasgiques ce qui confirme la découverte de Petit-Radel …. la cabale contient et consent l’essentiel de la langue maternelle des Pélasges langue déformée, mais non détruite, dans le grec primitif langue mère des idiomes occidentaux et particulièrement du français…  »

L’Adepte Fulcanelli rattachait tout autant cabale (enseignement) à cavale sans nécessairement y voir uniquement le fameux sceau des templiers. Pour notre part et le sachant fin helléniste nous serions plutôt porté à y retrouver la figure du centaure Chiron dont le rôle est tout aussi primordial. Nous aurons d’ailleurs l’occasion d’y revenir dans la suite de notre ouvrage qui traitera de l’alphabet propre à la Tradition primordiale (héritage des phéniciens). Cet alphabet a précédé l’écriture et il faut le comprendre de cette façon pour pouvoir y accéder et l’ »épeler ».  Il subsiste dans quelques langues basco-méditerranéennes. Chiron, l’ami d’Héraclès et de Jason (la nef des argonautes) en l’occurrence n’est pas seulement un patronyme mais le titre conféré aux gardiens de la Tradition, les Veilleurs… C’est aussi par le cheval et ses sabots lunaires que nous avons accès aux mystères de  la Déesse et de ses servants aux sabots de cheval tel Dionysos. Le cavalier de MELLE avec son cheval blanc avait retenu l’attention du Maître pour diverses raisons dont celle-ci. Pour mieux apprécier les vues développées ici il convient de se reporter au premier tome de notre biographie relatant son voyage dans le Sahara.

Nos livrons ici quelques aperçus et les principaux axes à retrouver au sein de l’ouvrage en sus d’une analyse linguistique de la thèse démontrant les origines pélasgiques du français.

newgrange2L’approche étant globale, la liste des peuples à considérer est plus large que celle conventionnellement admise mais il est permis de distinguer :

Les précurseurs du Néolithique. Ce sont des civilisateurs. Ils apportent agriculture, élevage, urbanisation, navigation, etc. L’archéologie retrouve leurs traces mais pas leur nom… Ce sont par exemple les premiers « Irlandais » mentionnés ci-avant ou les « Crétois » du Néolithique ancien.

Les Pélasges historiques. Ils apparaissent en deux vagues, d’abord entre 3500 et 3200 avant J.C. fondant de grandes villes fortifiées telles Larissa et Argos. et des centres spirituels tels Dodone et Samothrace ensuite, vers 2600 avant J.-C. notamment en Crète. On les trouve répartis sur tout le pourtour méditerranéen sur de nombreuses îles et jusqu’au pied du Caucase (Lèges) ; en Sardaigne, à Malte, en Afrique du Nord (Garamantes Libyens). Illyrie, Epire, Messenie, Thrace. Asie Mineurs (Lydiens. Cariens, Lyciens), Rhodes (Telchines).

Les apparentés : Phéniciens à l’Est. Ibères. Basques, Ligures, Armoricains à l’Ouest. Traditions communes et échanges permanents sur les routes de l’étain, de l’ambre, de l’ivoire.

Les successeurs : les peuples de la mer, nommés comme tels par les Egyptiens, provoquent de nombreux troubles en Méditerranée vers 1200 avant J.-C. Ils sont d’ascendance pélasge pour la plupart (mais pas tous) et ne représentent qu’une péripétie tardive de la mouvance. Les Etrusques élaborent en Italie la dernière grande civilisation de culture pélasge. au début du premier millénaire avant J.-C. Quoique leur origine soit controversée, il ne fait guère de doute qu’il s’agisse de Dardaniens, Mysiens et Lydiens émigrés après la chute de Troie en des régions qu’ils connaissaient parfaitement pour y avoir entretenu des comptoirs commerciaux. Les Pictes écossais, matriarcaux, sont partis de Thrace. Leur nom vient de leurs tatouages et leur fut attribué par César. Ils s’appelaient en fait Cruithnigs devenus Pruithnigs puis Prydanis puis… Bretons !

La Crète représente une exception car elle fut un haut lieu pélasgique. Il n’est pas d’usage d’appeler la Crète autrement que Crète et le Minoen autrement que Minoen. Aussi est-il facile d’oublier que c’est suite à l’arrivée de nouvelles populations pelasses que l’ère palatiale prend son essor pour rayonner pendant plus de mille ans sur le bassin égéen dernier feu de la civilisation pré-indo-européenne. Culture, religion, organisation sociale crétoises ne sont pas d’influence pélasges : elles sont pélasges tout simplement dans ce que l’Histoire nous a livré de plus abouti.

Il s’agit ici d’un premier document qui prolonge notre biographie de l’Adepte, un second portera sur l’alphabet de lumière que d’aucuns appellent également « langue des oiseaux » …

bateau-pelasges« Les Pélasges » étaient bien un peuple ayant pratiqué la haute mer «pelasgos », venant tout droit de l’horizon maritime « pelagos », ressemblant au loin par leurs voiles, à des oiseaux rapides, ou des cigognes « pelargos », dont les habitants avaient le teint brun « pelas », par opposition aux premiers grecs qui étaient probablement plus blancs, à quelques mélanines près. »

layer-fulcanellitunnelà suivre …


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