Fulcanelli, notes inédites sur le cavalier Cyprian Piccolpasso


sicLa gravure 104 de l’ouvrage allégorique « les trois livres de l’Art du Potier »  du  cavalier Cyprian Piccolpassi montre un arbre chargé de feuilles et de fruits, tirant sa vitalité extraordinaire d’un rocher, apparemment stérile, puisque privé de terre. Un phylactère, en arc de cercle, surmonte l’image et présente trois mots latins qui constatent le phénomène. Eugène Canseliet que l’Adepte avait de sa main annoté cette planche rapportant au texte de l’arbre miraculeux, la voici :

« C’est l’arbre qui parle :
Métaure : Meta = limites, bornes
Auro = or
Chiere tere = Qui recherche la terre cultivable. »

d’autres notes ont pu être sauvegardées … mais la plus importante nous est rapportée par Jean Laplace lui même. Elle a trait à la légende des chevaliers de la Table Ronde.

Notules de l’Adepte relatives à l’Art du Potier

En ses Deux Logis Alchimiques, Eugène Canseliet expliqua comment il avait conservé, sur les blancs d’un livre, les commentaires que Fulcanelli lui donnait :
« Ce n’est pas nous qui avons souligné, dit-il, mais le Maître lui-même, sur notre exemplaire des Troys libvres où nous notâmes dans la marge, la leçon du moment et son hiéroglyphe ».
Après cette  introduction, le disciple de l’Adepte donna deux notules marginales livrées dans son dernier ouvrage.

Première notule relative à la gondole commentée par Fulcanelli  «A bien considérer et ne pas oublier la signification symbolique de la gondole vénitienne, barque peinte en noir ». Seconde notule relative à l’âne :

Dans l’Art du Potier de Cyprian Piccolpassi, un âne en traction de manège, fait tourner le moulin équivalent à un second qu’un homme vêtu richement, mais incommodément. actionne ailleurs et d’une tout autre manière. Ce sont les figures 66 et 69 qui illustrent le texte dans les endroits suivants :
« Cestuy moulin à l’asne, peu de temps est que se veoyoyt en mon pays et feust abandonné par la mort du patron. »

Toujours selon Eugène Canseliet, « Ce n’est pas nous qui avons souligné, mais le Maître lui-même, sur notre exemplaire des Troys Libvres, où nous notâmes dans la marge, la leçon du moment et son hiéroglyphe « 

« du père (putréfaction) »
Que nul ne me blasme, si ai-je mis au moulin, ung homme vestu avecques les manches à comic… »

Là, de nouveau on retrouve en notule, la remarque de Fulcanelli :
Un monarque, un prince ou un personnage riche, tourne, cette fois, la meule après l’âne. »

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