L’ »Estoile internelle »
C’est de la collaboration avec Aristide de l’Espinay qu’Oswald Wirth va concevoir son tarot accompagné de son fameux serpent rouge !… Une facette du personnage que la plupart des francs-maçons ignorent bien qu’ayant ses ouvrages dans leur bibliothèque (enfin on peut l’espérer !)
Aristide de l’Espinay, né le 25 mars 1845 à Dijon, décédé en 1917, contemporain d’Oswald Wirth, de Papus et d’Alveydre… Malgré qu’il fut d’une grande influence pour les ésotéristes de son temps, de l’Espinay est resté complètement dans l’ombre et fit en sorte de rester inconnu…
Il écrivit quelques ouvrages, mais qui, dans le contexte de son époque, sont restés exclusivement réservés à quelques initiés – il était tout bonnement interdit de les rendre public.
Mais Aristide de l’Espinay était surtoût un grand érudit, ésotériste, gnostique, et surtout un tarologue réputé… À cet effet, il fut souvent consulté par les occultistes de son temps, qui, pour la plupart, cherchaient à obtenir des informations supplémentaires sur les secrets du tarot, sa provenance, son utilisation, etc… Il avait la réputation de posséder un tarot conçu à partir d’idéogrammes. Il fut un des premiers à associer les arcanes du tarot de Marseille à des symboles alchimiques. Du reste, de l’Espinay enseignait les arts de la théurgie, et de la divination à un petit cercle très restreint. Ces enseignements semblent faire un rapprochement entre la religion des druides, l’art des bardes et l’orphisme…
Il fut un ami proche d’Oswald Wirth, et aussi de Joris-Karl Huysmans. Il a aussi connu Alveydre, duquel il était un grand admirateur.
Le choix du Poitou est lié à son amitié avec ce dernier. En effet, la dernière résidence de notre exilé Suisse n’est pas due au hasard et reste l’un des plus grands secrets de l’auteur des célèbres manuels. Comme l’avait prédit de L’Espinay, l’ami Oswald Wirth se retrouva au centre d’une énigme qui le prit corps et âme et le retint dans le Poitou jusqu’à sa mort ! Enfin, ceci ne devrait pas laisser indifférent car d’après certaines sources, Aristide de l’Espinay fut au final le maître initiateur secret de René Guénon ainsi que de Louis Charbonneau-Lassay !
A partir de cet instant il ne publiera plus d’ouvrage tant il était absorbé par sa tâche et on rapporte qu’il fit la promesse sur la tombe de de l’Espinay de ne jamais révéler les secrets auxquels il avait eut le droit d’avoir accès…
Selon les dires de Wirth : « Un privilège qui ne peut être accordé que par Dieu lui-même ». JHK
à venir : la vie secrète de M. Oswald Wirth …