Une demeure philosophale oubliée par l’Adepte Fulcanelli


Sans doute la plus importante de toutes les demeures décrites par l’Adepte et pourtant volontairement tue !

C’est pourtant de là que le futur Saint Vincent de Paul prêcha pour la première fois du haut de sa chaire. Il y a pourtant en ces terres lointaines de Picardie, non pas un mais deux logis alchimiques en liaison étroite avec les préoccupations de notre alchimiste. En effet pour la plus récente c’est l’architecte Edmond Duthoit, élève d’Eugène Viollet-le-Duc qui en fut l’inspirateur, une longue histoire que nous révélons dans ce cahier spécial.

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Edmond Duthoit, de la cathédrale d’Amines à Abbadia. Un chemin vers la croix d’Hendaye.

Edmond Duthoit est l’héritier d’une lignée de sculpteurs d’Amiens. son père Aimé (1803-1860) et son oncle Louis Duthoit (1807-1874) s’étant illustrés grâce à leur talent de sculpteurs ornemanistes et de décorateurs. La cathédrale d’Amiens demeure une de leurs plus belles réalisations, puisque Viollet-le-Duc se fit assister par ceux qu’il surnommait « les derniers imagiers du Moyen Age » afin de venir à bout de l’énorme chantier que représentait la restauration d’ensemble de l’édifice. C’est à cette occasion que Viollet-le-Duc remarque le jeune Edmond et lui propose de travailler dans son agence. « Néanmoins la formation de celui-ci avait été seulement assurée sur le tas par ses parents, ce qui n’était pas pour déplaire à Viollet le-Duc qui répéta souvent qu’un architecte apprenait beaucoup mieux la pratique de son art en compagnie des entrepreneurs et des chefs de chantiers qu’avec les professeurs de l’Ecole des Beaux-Arts ».
Duthoit peut ainsi acquérir une grande expérience à la fois dans le domaine de la construction et dans celui de la restauration. Cette expérience. il la complète ensuite en participant comme dessinateur à la mission archéologique en Syrie et à Chypre du comte Melchior de Vogüe, de 1863 à 1864 et en collaborant à la publication de son Architecture civile et religieuse du Ier au IVème siècle en Syrie.
A son retour, il devient avec Anatole de Baudot, le plus proche collaborateur de Viollet-le-Duc puisque celui-ci lui délègue la responsabilité de la surveillance de certains chantiers. En 1873, il ouvre un cabinet d’architecture à Amiens, mais c’est également à la même époque qu’il est chargé par la Commission des Monuments historiques d’une, mission en Afrique du Nord Il doit en effet étudier l’architecture algérienne, afin d’établir des priorités de restauration. L’architecture arabe l’enthousiasme bientôt ; il obtient alors en 1880, un nouveau poste de directeur en chef des Monuments historique en Algérie. Duthoit a ainsi l’occasion de faire, pour son plus grand profit de nombreux relevés des monuments antiques et arabes. Dès lors, sa fascination pour l’architecture islamique ne fait que croître; cette passion et toutes ces expériences vont trouver leurs plus éclatantes démonstrations au château d’Abbadia, à Roquetaillade ainsi qu’à Boulogne la Grasse non loin d’une autre demeure philosophale, celle-là même qui servi de prototype à celles décrites dans les Demeures Philosophales.

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la demeure oubliée mais pas tant que cela. En photo (©) le modèle qui servit pour le tombeau de François II de Nantes en avant première mondiale, d’autres révélations aussi importantes dans notre livre à paraitre.

La force tient dans sa main gauche une tour, d’où elle extirpe le dragon qu’elle étrangle de sa main droite. Sa coiffure est dite en « macaron » : nous en donnons la signification dans ce cahier spécial.

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  1. Fulcanelli et le berger d’Hendaye
  2. La croix cyclique d’Hendaye
  3. de Saint Vincent Depaul à Fulcanelli ou les enjeux du Finis Gloriae Mundi

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