Le mystère du Dryas récent : de nouvelles atlantides ?


L’évènement du « Dryas récent »

 

Il y a treize mille ans lors du « Dryas récent » un cataclysme s’est produit qui ne fut pas sans conséquence  : de brillantes civilisations disparurent et l’humanité régressa prodigieusement jusqu’à en oublier ses fondamentaux qui ne survivèrent que sous forme de bribe, mythes et légendes. Cet évènement fut à l’origine du mythe de l’Atlantide – qui n’en n’est pas un ! –  comme de la disparition brutale des mammouths laineux en Sibérie et de biens d’autres phénomènes que nous commençons seulement à découvrir et à comprendre. Commençons par cette carte de l’amiral Piris Reis qui nous montre au XVIème siècle le 6 ème continent mais sans la glace qui le recouvre sous une épaisseur de 2 à 4 kms !


fleur de dryade

Le Dryas récent voit le retour des glaciers sur les terres septentrionales ou montagneuses, du fait d’une importante chute de la température moyenne de °C dans l’hémisphère Nord et d’une chute maximale de 10 °C au Groenland. Il est enregistré dans les sédiments, les carottes glaciaires et les dépôts de pollens fossiles des tourbières. Au sein de ces dernières, il est marqué par l’abondance de pollen de Dryas octopetala qui lui a donné son nom. La fin du Dryas récent est marquée par une élévation brutale de la température moyenne de l’hémisphère nord d’environ °C en 50 à 60 ans, cette hausse atteignant 10 à 12 °C en des durées encore inférieures localement.

 

ll y a près de 100 ans, Gustav Adolf Deissmann, un théologien allemand parcourait des documents historiques lorsqu’il fit une découverte aussi surprenante qu’oubliée: la carte de Piri Reis, dessinée en 1513, montrant l’Antarctique…sans glace ! Comment est-ce possible ?

Le dessinateur fut un cartographe et amiral turc répondant au nom de Hagli Ahmed Muhiddin Piri, autrement appelé Piri Reis. Ce dernier avait dit qu’il utilisa 20 sources différentes de cartes afin d’assembler et reconstruire celle-ci. Parmi ces sources il prétend avoir utilisé :

  • 1 carte de Christophe Colomb
  • 4 cartes portugaises et une carte arabe
  • 8 cartes de Ptolémée

2 faits intriguant viennent se mêler à tout cela :

  • l’Antarctique ne fut découverte officiellement qu’en 1773 !

La science officielle prétend en effet que l’antarctique est recouverte de glace depuis des millions d’années. Mais ce type de discours devient légion…

Cette carte utilise la projection de Mercator, une projection conforme, c’est-à-dire qu’elle conserve les angles. L’inévitable étirement Est-Ouest en dehors de l’équateur est accompagné par un étirement Nord-Sud correspondant, de telle sorte que l’échelle Est-Ouest est partout égale à l’échelle Nord-Sud. Une carte de Mercator ne peut couvrir les pôles : ils seraient infiniment hauts. La projection de Mercator entraîne donc des déformations sur les distances. Cette technique n’a été, supposément, utilisée pour la première fois qu’au 16eme siècle en Europe lorsque les latitude et longitudes étaient calculées grâce à l’astronomie et la géométrie.

Carte dite de Piri Reis avec ses correspondances

Il n’y a aucune explication contemporaine, mais cette carte indique qu’il y a eu une civilisation préhistorique (au sens étymologique du terme) possédant des technologies ou connaissance avancées permettant de naviguer sur le globe en d’en tirer des cartographies incroyablement précises. En 1965, Charles Hapgood tire les conclusions de ses travaux et déclare clairement que les reproductions cartographiées présentes exigeaient des capacités de survol des zones concernées. Une pierre de plus á l’édifice de cette civilisation avancée disparue que nous pourchassons au travers de nos recherches terrain et ad-hoc. Seul le 20eme siècle et ses satellites ont été capables de donner une carte précise du continent Antarctique sans glace. Lorsque l’on pense a la légende des Atlantes, on peut simplement se demander á quel point cette légende fut vraie.

Est-il possible que la carte de Piri Reis fut tirée de documents émanant d’une civilisation préhistorique, possédant des technologies de pointe permettant la mise en place de carte et relevés géographiques que seules nos moyens modernes ont été capables de reproduire tout récemment ? Les critiques et discours académiques réfutent cette hypothèse en prétendant simplement qu’il ne s’agit pas de l’Antarctique sur cette carte, mais de liens imaginaires  terrestres avec l’Amérique du Sud…

Mais allons plus loin puis examinons ce qu’il en est …

Carte issue du programme Atlas (2017). A gauche image satellite en surface, et à droite la même à 2400 mètres sous la calotte. L’intrigante découverte a été faite lors de plusieurs vols d’essai de la NASA de l’Advanced Topographic Laser Altimeter System (ATLAS) de technologie lidar, où le Ice, Cloud and land Elevation Satellite-2 (ICESat-2) déployé dans l’espace en 2017. L’objectif est d’observer des changements dans la glace polaire. « Il y a très peu de marge d’erreur quand on en vient à des photos où les photons frappent des fibres optiques individuelles. Voila pourquoi nous avons été surpris quand nous avons remarqué ces caractéristiques anormales avec l’imagerie lidar », explique Nathan Borowitz, scientifique du projet IceBridge et chercheur archéologue du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland.

 
le mammouth laineux vivait dans des zones tempérée en raison de la nécessité pour lui de pouvoir disposer d’abondants pâturages.

Les mammouths laineux ne vivaient pas dans des climats polaires et c’est faux !

En général, les restes de mammouths que l’on a retrouvés étaient entassés avec ceux d’autres animaux – tigres, antilopes, chameaux, chevaux, rennes, castors géants, aurochs, bœufs musqués, ânes, blaireaux, bouquetins, rhinocéros laineux, renards, lynx, léopards, carcajous, lièvres, lions, élans, spermophiles, hyènes des cavernes, ours, et de nombreuses espèces d’oiseaux. La plupart de ces animaux n’auraient pas pu survivre dans un climat arctique. C’est un indice supplémentaire qui prouve que les mammouths laineux n’étaient pas des créatures polaires.

Le préhistorien français Henri Neuville a conduit l’étude la plus détaillée que l’on puisse trouver sur la peau et les poils du mammouth. Au terme d’une analyse approfondie, voici ce qu’il a écrit : « D’après moi, l’examen anatomique de la peau et des poils révèle l’impossibilité de découvrir le moindre argument en faveur d’une adaptation au froid. » Neuville, De l’extinction des mammouths, rapport annuel de la Smithsonian Institution, 1919, p. 332.

Enfin, et surtout, le régime alimentaire du mammouth va à l’encontre de l’argument selon lequel cet animal vivait dans un climat polaire. Comment le mammouth laineux, une créature herbivore, aurait-il pu subvenir à ses besoins alimentaires, qui se montaient à des centaines de kilos par jour, dans une région arctique dépourvue de végétation pendant la majeure partie de l’année ? Où le mammouth laineux aurait-il pu trouver les dizaines et dizaines de litres d’eau dont il devait s’abreuver chaque jour ?  Pour couronner le tout, le mammouth laineux a vécu pendant l’ère glaciaire, où les températures étaient plus froides qu’aujourd’hui. Il n’aurait pas pu survivre aux rudes conditions climatiques de la Sibérie du nord actuelle, et encore moins dans la Sibérie d’il y a 13 000 ans, puisqu’il était censé y faire beaucoup plus froid.

Ces éléments suggèrent fortement que le mammouth laineux n’était pas une créature polaire, mais une créature des climats tempérés. Par conséquent, au début du Dryas récent, il y a 13.000 ans, la Sibérie n’était pas une région arctique mais une région tempérée.

Parallèlement à la chute drastique des températures, l’une des caractéristiques majeures du Dryas récent est une extinction de masse : 35 mammifères (mastodontes, castors géants, tigres à dents de sabre, megatheriums, rhinocéros laineux, etc.) et 19 espèces d’oiseaux disparurent en un temps record.

Le géologue Hibben estime que pas moins de 40 000 000 d’animaux périrent rien qu’en Amérique du Nord. Au total, des centaines de millions de mammouths disparurent. Des restes ont été découverts dans toute la région du Nord (Russie), de l’Oural au détroit de Béring et même sur le continent américain (Alaska et Yukon). Seuls deux petits foyers de mammouths subsistèrent : sur l’île Saint-Paul jusqu’à il y a 5 600 ans environ, et sur l’île Wrangel, jusqu’à il y a 4 000 ans.

Les populations humaines étaient déjà répandues à grande échelle à l’époque (Yurok, Hopis, Kato, Arawaks, Toltèques, Incas…), et l’une d’entre elles, les peuples de la culture Clovis (qui vivaient en Amérique du Nord), disparut de la surface de la Terre durant cette période chaotique. Les peuples de la culture Clovis n’étaient pas une petite tribu localisée dans une zone restreinte ; leurs sites d’implantation couvrent la majeure partie de l’Amérique du Nord, comme l’indique l’étendue géographique de leurs artéfacts, en particulier les pointes de Clovis.

site des pointes de Clovis trouvés aux USA. En haut la zone d’impact du météore

La vaste étendue géographique de cette extinction, ainsi que son occurrence relativement récente, nous fournissent de nombreux éléments scientifiques. Lors des nombreuses excavations conduites dans la plupart des régions de l’hémisphère Nord, on a découvert que les sites où avaient été retrouvés les mammouths laineux présentaient invariablement les mêmes caractéristiques :

  • Suie : un pic de concentration en charbon et en suie a été découvert dans plusieurs sites de la culture Clovis et dans les strates du Dryas récent.
  • Fullerènes : une forme pure de carbone, comme le graphite et le diamant. Il s’agit d’une large molécule sphéroïdale constituée d’une cage vide contenant 60 (ou plus) atomes de carbone. De fortes concentrations de fullerènes ont été découvertes dans les strates datant de 12 900 avant le présent.
  • Potassium 40 : le potassium 40 est un isotope naturellement radioactif d’une demi-vie d’un 1,3 milliard d’années et qui représente une minuscule fraction de la totalité du potassium terrestre. Cette quantité est uniforme dans tout le système solaire, excepté pour les météorites, les comètes, ou en cas de supernova. Un pic de concentration de cet isotope a été découvert dans les strates datant de la culture Clovis.
  • Hélium 3 : un marqueur typique d’impact extraterrestre. L’hélium 3 est rare sur Terre mais répandu dans les matériaux extraterrestres. Le lien entre les impacts d’astéroïdes et l’hélium a été démontré par Becker et al., qui ont localisé un site d’impact de 40 km de large : le cratère Bedout, qui date de l’extinction du Permien, il y a 250 millions d’années, et qui a mis en évidence des niveaux élevés d’hélium 3. De façon similaire, la frontière du Dryas présente des pics de concentration d’hélium 3.
  • Thorium, titane, cobalt, nickel, uranium et autres éléments terrestres rares : ces éléments ont été retrouvés en fortes concentrations dans les strates du Dryas récent, les sites Clovis et plusieurs cratères de météorites. Rares sur Terre, on en retrouve très souvent dans les météorites.
  • Carbone vitreux : les strates datant de 12 900 ans avant le présent sont caractérisées par une forte concentration de cette forme de verre noir riche en carbone. Les analyses montrent que les échantillons de carbone vitreux comportaient de nombreuses bulles de gaz internes – un indice pointant vers des températures exceptionnellement élevées suivies d’un soudain refroidissement. Si le carbone est pur, il fond à 3537°C. Seuls des événements extraordinaires peuvent générer de telles températures. Le carbone vitreux n’est présent que dans les couches de la période Clovis.
  • Iridium: : cet élément est extrêmement rare dans la croûte terrestre mais se retrouve typiquement dans les météorites et les objets cométaires. Les strates géologiques liées aux bombardement cométaires importants – l’extinction des dinosaures, datant de 65 millions d’années, connue sous le nom d’Extinction du Crétacé-Tertiaire, ainsi que l’extinction du Trias-Jurassique, qui s’est produite il y a approximativement 200 millions d’années – présentent des concentrations anormalement élevées d’iridium.
  • Nanodiamants : des millions de diamants microscopiques ont été découverts sur les sites Clovis. La formation de nanodiamants hexagonaux requiert des pressions de 2 millons de psi (170 000 bars) et des températures comprises entre 1 000 et 1 700° C, suivies d’un rapide refroidissement.
  • Sphérules : des sphères creuses magnétiques flottantes présentant une forte concentration de carbone ont été découvertes sur les sites de la période Clovis. La formation de ce type de carbone nécessite une température et une pression très élevées. Ces sphères sont minuscules, de l’ordre de 10 à 50 micromètres de diamètre, mais très fréquentes dans les couches du Dryas récent, des milliers de micropshérules ayant été découvertes dans chaque kilo de terre.

Microsphérule magnétique découverte à la frontière du Dryas récent

Firestone résume les années de recherches menées sur nombre de sites géologiques à travers l’Europe et l’Amérique :

« Dans les parties stratifiées de chacun des 10 sites du Dryas récent, de la Californie à la Belgique et du Manitoba à l’Arizona, nous avons découvert qu’une couche de sédiments d’une épaisseur de 5 cm et datant de 12 900 ans contenait 14 marqueurs, formant des pics stratigraphiques distincts à des concentrations supérieures à la normale.  Ces marqueurs incluent des microsphérules magnétiques (jusqu’à 2 144/kg), des grains magnétiques (16 g/kg) enrichis en iridium (117 ppb, 6 000x supérieur aux valeurs terrestres), des sphérules de carbone vésiculaires (1 458/kg), du carbone vitreux (16g/kg), des nanodiamants, des fullerènes à des concentrations extraterrestres de 3He (84x plus que l’air), de la suie et du charbon (2g/kg). En dehors de petites quantités de grains magnétiques, les marqueurs étaient indétectables dans les sédiments présents au-dessus ou en-dessous de la couche d’impact, et représentant des séquences stratigraphiques s’étendant sur 55 000 ans. Cela contredit l’affirmation de Pinter et d’Ishman concernant une pluie « constante » de débris météoriques, et démontre qu’une couche de marqueurs extraterrestres concentrés a été déposée il y a environ 12 900 ans. »

Parallèlement à la frontière du Dryas récent, une seconde frontière contient également des concentrations élevées de matériaux d’impacts extraterrestres : la frontière du Crétacé-Tertiaire (K-T) également connue sous le nom de transition Crétacé-Paléocène, associée au célèbre impact de Chicxulub, qui marque une extinction de masse au cours de laquelle périrent les dinosaures.
Les nombreuses découvertes de matériaux cométaires et de matériaux d’impact dans les strates Clovis, les strates du K-T et les cratères cométaires/météoriques indiquent fortement qu’un énorme bombardement cométaire s’est produit il y a environ 13 000 ans.

Orientation des impacts. Firestone a examiné les « cratères secondaires », c’est-à-dire les cratères créés par les déjections provenant des impacts primaires. De façon intéressante, l’orientation des cratères secondaires pointait vers le même lieu d’impact.

Firestone a identifié cinq impacts primaires potentiels, ainsi que leurs diamètres :

  • Baie d’Hudson, Canada : 480 km de diamètre
  • Baie d’Amundsen, Canada : 241 km de diamètre
  • Île de Baffin, Canada : 120 km de diamètre
  • Lac Michigan, États-Unis : 105 km de diamètre
  • Lac Saimaa, Finlande : 290 km de diamètre

 La faible profondeur des cratères, comparée à leur largeur et leur longueur, laisse à penser que les objets d’impact n’étaient pas constitués de roche solide (météorites) mais plus probablement de « boules de neige sales » (matériaux cométaires) et que leur angle d’impact était serré. En effet, l’angle et la nature du bolide influent directement sur la forme du cratère. Une météorite/masse rocheuse se déplaçant sur une trajectoire verticale créera un cratère rond et profond, tandis qu’un fragment cométaire « léger » frappant la Terre en « contre plongée » créera un cratère superficiel étiré (elliptique).

Nous comprenons à présent que les mammouths laineux ont été anéantis par des bombardements cométaires. Mais la question principale demeure : comment ont-ils pu être congelés instantanément ?

De la congélation instantanée

Clarence Birdseye (9 décembre 1886 – 7 octobre 1956) est considéré comme le père des techniques de conservation des aliments par le froid et plus particulièrement des techniques de congélation. L’aventurier et entrepreneur américain Clarence Birdseye ne se doutait pas en inventant dans les années 1920 un moyen de congeler le poisson que son idée allait devenir un pilier de l’économie moderne. Par la suite, son petit appareil de congélation composé de plusieurs plaques a révolutionné l’agriculture, le secteur de la santé et un nombre incalculable d’autres domaines. L’économie moderne ne pourrait pas fonctionner sans la maîtrise du froid. Sans elle, pas d’échanges internationaux de denrées alimentaires, de produits médicaux ou de données. On s’attend à ce que cette demande dépasse celle en chauffage au cours des prochaines décennies, situation alimentée par le réchauffement climatique et l’apparition d’une classe moyenne dans les pays émergents. D’ici 2050, on estime que le nombre d’appareils générant du froid va plus que tripler pour atteindre près de 10 milliards d’unités.

Qu’est-ce que la congélation instantanée ?  La congélation instantanée est l’exposition soudaine d’un objet (aliment, échantillon biologique) à des températures très basses, à des fins de conservation. L’inventeur américain Clarence Birdseye développa la technique de conservation des aliments par congélation rapide au XXe siècle.

Cette congélation rapide s’effectue généralement en submergeant l’échantillon dans de l’azote liquide ou dans un mélange de glace carbonique et d’éthanol. On utilise habituellement des liquides, parce que leur conductivité thermique est approximativement 40 fois supérieure à celle de l’air.

Il existe de nombreuses formes de congélation instantanée, qui vont de la plus modérée à la plus brutale. Alors, à quel type de congélation instantanée les mammouths laineux furent-ils soumis ?

« À des températures corporelles normales, les sucs et les enzymes gastriques décomposent les matières végétales en une heure. Qu’est-ce qui a inhibé ce processus ? La seule explication plausible est que la température de l’estomac s’est refroidie, passant à environ 4° C en dix heures, voire moins. Mais comme l’estomac est protégé à l’intérieur d’un corps chaud (35,8° C pour les éléphants), quelle température l’air extérieur doit-il atteindre pour faire baisser celle de l’estomac jusqu’à 4° C ? Des expériences ont montré que, pour atteindre ce résultat, la température des couches cutanées extérieures aurait dû baisser brutalement, atteignant jusqu’à -80° C au bas mot ! » Mark A. Krzos, Frozen mammouths

Les aliments non digérés (herbe, mousses, arbustes et feuilles d’arbres, selon le scientifique russe V.N. Sukachev) retrouvés dans les estomacs et les appareils digestifs des mammouths ne sont pas l’unique preuve d’une congélation instantanée. D’après plusieurs rapports d’analyses, on a également retrouvé de la nourriture (principalement des boutons d’or) dans la bouche des mammouths gelés. Ils avaient cueilli ces boutons d’or, mais ne les avaient ni mâchés, ni avalés. Les boutons d’or avaient gelé avec une rapidité telle qu’ils portaient encore les empreintes de molaires des mammouths. En dépit de leur élasticité, ces boutons d’or n’eurent pas le temps de retrouver leur forme initiale après la mort des mammouths.

Dans le cadre des applications biologiques, l’idée-force de la congélation instantanée est de faire baisser la température suffisamment vite pour éviter la formation de larges cristaux de glace qui, autrement, endommageraient les cellules, les faisant éclater ou les transperçant.

Une analyse détaillée des échantillons cellulaires prélevés sur les mammouths laineux a précisément mis en évidence ce phénomène :

« La chair de nombre des animaux retrouvés dans la boue a dû subir une congélation intense extrêmement rapide, car les cellules n’avaient pas éclaté. Des experts en conservation des aliments par le froid ont fait remarquer que pour parvenir à un tel résultat chez un spécimen vivant en bonne santé, il faudrait faire baisser la température de l’air environnant à des chiffres largement inférieurs à -65° C. » Ivan T. Sanderson, Riddle of the Frozen Giants, Saturday Evening Post, 16 January 1960, p. 82.

Si nous postulons que les températures en Sibérie, qui, à l’époque, était caractérisée par un climat tempéré, étaient de l’ordre de 15,5° C, cela signifie que la température est passée de 15,5° C à -115° C, ce qui représente une chute de 130° C en l’espace de quelques heures ou quelques minutes…

cahier spécial offert avec la souscription et en vente ici

 

L’Atlantide en héritage

Voir ici pour commander


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *