On comptait environ une centaine de ces tours rondes en Irlande et il en subsiste environ une soixantaine : quel était leur rôle sachant qu’elles ne pouvaient servir d’entreposage car trop étroite ni de système militaire défensif.
Saint Antoine, anachorète égyptien, est mort en l’an 356. Les cénobites et les ermites se sont multipliés, dans le désert, à son exemple, après cette date. En 377 est né Saint Patrice, dit Saint Patrick (en celte, le C se prononce K) qui, venant de Lérins, a évangélisé l’Irlande, vers 432, jusqu’à sa mort, en 460. C’est dans ce pays que sont apparus les premiers monastères européens. A partir de 570, Saint Colomban, moine irlandais, fut à l’origine de la fondation de nombreux autres monastères, non seulement en Irlande mais, aussi, sur le continent.
Ces monastères tout neufs, avec des moines de culture celte, ayant conservé les traditions druidiques puisque l’Irlande n’avait pas été envahie par les Romains, ont été implantés de manière à peu près uniforme sur tout le territoire. Les bâtiments conventuels, y compris les églises, étaient érigés, totalement, en bois (et cela jusqu’au huitième siècle). Pourtant, chaque monastère s’est doté, jusqu’au 12ème siècle, d’une tour ronde bâtie en pierres. Au fil des siècles, ces tours ont, toutes, bénéficié de formes et de techniques similaires. Si de petits détails d’appareillage ou de décoration ont varié, d’une époque à l’autre et d’une région à l’autre, la forme de la tour n’a pas changé. Il s’agit d’un tronc de cône d’une hauteur moyenne de trente mètres, de 5 mètres de diamètre moyen extérieur à la base, et de 3,75 mètres de diamètre moyen au sommet, surmonté d’un chapeau conique dont la hauteur est sensiblement égale au diamètre.
Il est évident que cette forme correspondait à un calcul précis, pour une fonction précise. Il y eut, de plus, une continuité remarquable, au long des siècles, tant dans la conception que dans l’exécution. On peut remarquer, au passage, que l’édification d’une tour ronde à murs verticaux, comme on en voit dans les châteaux, constitue un problème technique déjà difficile à résoudre. L’édification d’une tour ronde à murs penchés, c’est tout simplement l’horreur… Il fallait donc des raisons importantes pour que chaque monastère se dote d’un édifice de cette sorte, toujours à l’écart des bâtiments conventuels, difficile à construire, donc, fatalement onéreux.
La découverte de Callahan pendant la seconde guerre mondiale
La découverte par Philip S. Callahan.
Philip S. Callahan auteur de « Ancient Mysteries, Modern Visions » a été mobilisé par l’armée américaine en 1943 et envoyé en Irlande, dans une unité fixe de transmissions radiophoniques, basée près de Devenish Island. Son travail a consisté, pendant deux ans, à l’émission et au maintien, en direction du ciel, d’un unique rayon sur lequel se guidaient certaines forces armées telles que les sous-marins. Par la suite, il est devenu un spécialiste des ondes radiophoniques et il a eu en charge d’importants travaux de centres de radio-navigation. Scientifique reconnu, il a déposé plus d’une centaine de communications sur ce sujet et écrit plus de dix livres.
De sa base, le soldat Callahan apercevait la tour ronde de Devenish Island, une des plus belles et des mieux conservées d’Irlande, et il s’est posé beaucoup de questions à son sujet. Il qualifie, lui-même, de « grotesque » l’explication officielle et a cherché des raisons, plus satisfaisantes pour l’esprit, à l’édification de cette construction pour laquelle il s’est pris d’un amour presque immodéré.
Devenish est un lieu sauvage et mystique au milieu du LOUGH ERNE. C’est probablement la mieux conservée des quelques vingt-cinq tours encore debout. Construite en grès finement jointé, elle culmine à vingt-cinq mètres, et sa circonférence atteint 15,4 mètres; divisée en cinq étages, elle est percée de fenêtres encastrées selon une orientation bien particulière.
Au cours de l’un de ses voyages à DEVENISH, CALLAHAN demanda au pêcheur qui l’amenait dans sa barque jusqu’à l’île pour quelle raison les fermiers de la région se donner tant de mal pour mener leurs vaches paître sur l’île. « Parce que l’herbe y est meilleure ! » répondit-il. Intrigué, CALLAHAN se procura une carte où étaient indiquées toutes les Tours Rondes connues. En étudiant la carte, il fut frappé par le fait que leur situation dessinait exactement la carte du ciel polaire au solstice d’hiver. On reconnaissait aisément l’étoile Polaire, une tour somptueuse bâtie sur les terres du monastère de CLONMACNOISE, près de la rivière SHANNON, dans la plaine centrale d’Irlande. Existerait-il, se demanda alors CALLAHAN, quelque lien entre l’herbe savoureuse poussant autour de la tour de DEVENISH et la situation de cette dernière par rapport au cosmos? La tour pouvait-elle être une antenne captant l’énergie cosmique émise par les étoiles? En 1932, le DR KARL G. JANSKY, des BELL LABORATORIES, avait le premier découvert des ondes en provenance du cosmos. Pour cette région du ciel en particulier, il avait mesuré une longueur d’onde de 14,6 mètres. Ce ne pouvait être une pure coïncidence. Il était possible que la tour DEVENISH, en raison de sa localisation et de sa forme, soit en résonance avec les fréquences comiques, et aussi avec l’énergie du champ magnétique terrestre. Un autre indice corroboré cette hypothèse : le grès est une roche paramagnétique.
Les pierres, explique CALLAHAN, ont une vie secrète déterminée par deux forces magnétiques, équivalentes mais opposées. On connaît peu de choses à leur sujet, excepté que l’une Yin, est positive, l’autre Yang, négative, ainsi qu’elles sont définies par la sagesse chinoise. Les physiciens allemands et anglais du XIX siècle les appelèrent paramagnétisme et diamagnétisme, la première force étant attirée par les champs magnétiques, la seconde repoussée. Les chercheurs qui ont découvert le paramagnétisme, au milieu du siècle dernier, le décrivent comme « une susceptibilité, faible et constante, vers un aimant ». Par constante, ils entendaient une attraction magnétique « inhérente » à la substance, et non transférable, comme c’est le cas avec le magnétisme ordinaire quand on frotte un clou ou un tournevis contre un aimant droit ou un fer à cheval. Le postulat de CALLAHAN était simple : les Tours Rondes irlandaises, faite de grès, de calcaire ou de basalte, et donc paramagnétiques, pouvaient être des capteurs électroniques géants des micro-ondes cosmiques, et en même temps des accumulateurs géants d’énergie magnétique.
Afin d’en savoir plus, il entreprit des expériences avec des modèles réduits, d’abord en papier de verre, puis en carborundum, en prenant comme référence les dimensions données par la Pr G.L. BARROW, dans son ouvrage THE ROUND TOWERS OF IRELAND. Il construisit un modèle respectant les proportions de la tour de DEVENSIH. Avec un klystron, oscillateur à haute fréquence, capable de produire une énergie correspondant à une longueur d’onde de trois centimètre, CALLAHAN plaça son modèle réduit en papier de verre (quinze centimètre de circonférence) à l’intérieur d’un faisceau d’ondes radio, et le potentiomètre indiqua une augmentation d’énergie de six à neuf décibels. Pour CALLAHAN, c’était l’indication que les Tours Rondes étaient des guides pour les ondes radio, fonctionnant à la manière des lentilles grossissantes qui concentrent la lumière en leur foyer. Du même coup, CALLAHAN élucidait le mystère des portes des Tours Rondes, toujours situées à quelques mètres au dessus du sol. Selon les archéologues bien pensants, c’était pour se protéger des Viking.
Mais, comme le souligne CALLAHAN, les premiers Viking n’ont envahi l’Irlande que bien après le VIII siècle. De plus, la hauteur à laquelle se trouvaient les portes ne pouvait constituer un réel obstacle pour l’attaquant. Il devait y avoir une autre raison. Le fait que les moines avaient, à la base, compacté la terre à des niveaux différents devait apporter la réponse que CALLAHAN cherchait.
Pour mettre au point leurs antennes de pierre afin d’intercepter les rayons du ciel nocturne, les bâtisseurs des tours monastiques en remplissait simplement la base avec de la terre, pratiquement au niveau de la porte, jusqu’à capter la fréquence recherchée.
Pour étayer ses affirmations, à savoir que les tours irlandaises étaient des antennes paramagnétiques, CALLAHAN comprit qu’il devrait, sur l’un de ses modèles réduits, indiquer les lignes de force du champ magnétique, tout comme on les observe avec la limaille de fer attirée par un aimant placé sous une feuille de papier. En théorie, on devrait observer des anneaux à différents niveaux. Pour les visualiser, il décida de tremper dans une solution de sels d’Epsom pendant quarante huit heures une réplique en carborundum de la tour de TURLOUGH, dans le comté de MAYO. Il espérait que ce sel diamagnétique serait assez léger pour être affecter par les très faibles forces en présence. Il fut ravi de retrouver son modèle entouré d’une spirale de ligne blanches depuis son sommet tout pointu jusqu’à sa base. Et, encore plus troublant, à chaque niveau du modèle réduit, aux endroits précis où se trouvaient une fenêtre et un pallier sur la tour véritable, apparaissait une bande large et épaisse de sels d’Epsom… Ces lignes de forces ressemblaient aux vagues d’énergie qu’on peut mesurer sur une antenne radio électromagnétique en résonance, et qui correspondent à ce que les ingénieurs électriciens appellent les modes électromagnétiques. Bref, c’était comme si ces tours étaient construites de telles sorte que les plus fortes lignes de « mode » soient concentrées sur les planchers des tours, d’où les moines auraient observés les étoiles par les petites fenêtres, psalmodiant des invocations pour renforcer l’énergie reçue. Quel était le but de ces invocations? Depuis des millions d’années, explique CALLAHAN, l’homme et toute les plantes de la nature ont évolué sous un rayonnement à basse énergie de micro-ondes, qui baigne constamment nos corps, mais aussi toutes nos cultures vivrières. Pour les hautes fréquences, les meilleures antennes ne sont pas en métal, mais en corps diélectriques, non conducteurs, comme le plexiglas, la cire ou la pierre.
CALLAHAN est persuadé que les Celtes, nos ancêtres agriculteurs, savaient être à l’écoute de la nature. Ils utilisaient les Tours Rondes à la manière des semis conducteurs, faits à partir de silicones au lien des conducteurs métalliques, créant un énorme système de résonance pour capter, stocker et renvoyer les ondes métriques provenant du cosmos. « Ces tours étaient des antennes magnétiques préréglées, des capteurs électroniques géants de l’énergie cosmique du domaine des micro-ondes, et des accumulateurs géants d’énergie magnétique. Ainsi, elles apportaient une énergie cosmique bienfaisante qui fertilisait les champs de ces moines ingénieurs si adroits, et ce bien des siècles avant que le mots « électricité » soit introduit dans notre vocabulaire. »
De la carte du ciel : le réseau cosmo-tellurique
Callahan, dont le métier était de regarder en l’air, s’est aperçu, un jour, que l’implantation des tours rondes, il y a 1 300 ans, correspond à la carte du ciel de l’Irlande à cette époque. Avec lui des auteurs comme Bauval et Gilbert ont démontré que l’implantation des pyramides d’Égypte correspondait à un plan d’ensemble, poursuivi de génération en génération, basé sur la constellation d’Orion vue d’Égypte, il y a 4 500 ans. Les Celtes ayant hérité de la même science ancienne que les Égyptiens, il n’est pas surprenant qu’ils aient utilisé des méthodes similaires. On trouvera ci-joint les cartes tirées du livre de Callahan. On notera Clonmacnoise, un des centres religieux les plus importants de l’Europe naissante qui est positionnée pour correspondre à l’étoile polaire sur la carte du ciel de l’époque. Ce site semble être le collecteur général, le pivot des émissions d’énergie spirituelle de toute l’Irlande en direction du cosmos.
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