Finis Gloriae Mundi et le boson de Higgs


Finis Gloriae Mundi et le boson de Higgs

Tableau du Finis Gloriae Mundi : Nimas Nimenos : une simple question de masse manquante !.. ni trop, ni trop peu !.. où est passé le reste ?

Notre approche de plus de 40 ans de l’œuvre du Maître nous a permis de cerner et de comprendre les enjeux du fameux manuscrit partiellement disparu car redemandé par l’Adepte et aujourd’hui nous sommes en mesure de dire précisément pourquoi ces chapitres ne pouvaient être communiqués en l’état. Il s’agit d’un travail collectif mené par l’Adepte en commun avec deux autres scientifiques. Ce travail démontrait une irrégularité dans les constantes universelles que seule cette théorie – aujourd’hui en passe d’être démontrée – pouvait résoudre et expliquer. En réalité et malgré tout, il en est resté plusieurs (de ces chapitres perdus) que le disciple Eugène CANSELIET  (outrepassant les directives du Maître pour notre plus grande satisfaction)  à disséminé dans l’ensemble de l’oeuvre comme des bouteilles à la mer et nous en comprenons également les raisons profondes. Font donc partie du corpus disparu les chapitres sur la croix cyclique d’Hendaye, l’Atlantide, l’obélisque de Dammartin sur Tigeaux (et non sous Tigeaux !) et enfin du progrès illimité des sciences qui n’est autre qu’un discours déjà prononcé par notre savant sous la coupole !..  Vous pensez que c’est incroyable ? et vous avez raison … et c’est cette incroyable histoire qui sera racontée dans « à l’ombre des Chênes ». Nous réservons la teneur de notre analyse à nos fidèles lecteurs.

d’Edimbourg à Edinburgh : le cycle se referme enfin !.. lorsque le Maitre s’y rend à l’occasion d’un congrès d’électricité pour y recevoir un prix suprême,  il n’envisageait pas à l’époque faire cette découverte majeure, mais en réalité tous ses travaux y conduisaient inéluctablement. Sur la photo Peter Higgs avec le cadran solaire d’Holyrood (Queen Mary’s dial)  et son icosaèdre : mais c’est bien sûr !..   JK votre serviteur (FCH)

peter-higgs_Peter-Tuffy_The-University-of-Edinburgh

le boson de Higgs ou la particule de la 25ème heure

lettre_gravitationG comme gravitation, l’une des 4 forces fondamentales bien connue de tous les physiciens

Depuis un siècle les physiciens s’acharnent à dresser la liste des particules qui composent l’univers et à établir leur carte d’identité : taille, masse, charge électrique, fonction exacte, etc. Mais leur travail reste encore incomplet. Premier problème, et pas des moindres : avec la matière identifiée à ce jour, on n’explique que 4% de la composition totale de l’univers, soit en gros celle qui compose les atomes. Au moins on peut être sûr que les chercheurs auront toujours matière à réflexion (le jeu de mot est casé!)

Dans leurs travaux de recherche et de classification de la matière les chercheurs ont observé que certaines particules avaient une masse (celles qui font que vous faites un certain poids) et d’autres non (comme le photon). Cette différence de masse était en contradiction avec le modèle standard, lequel supposait que les particules ne devaient pas avoir de masse! il subsistait donc des interrogations vis à vis de la masse de ces particules, pourquoi certaines étaient lourdes alors que d’autres avait une masse nulle, et surtout comment ces particules faisaient pour exister sans masse ?

physique_particules

Et c’est la que le Boson de Higgs entre en scène. En 1964, Peter Higgs ainsi que deux autres chercheurs belges expliquent que les différences de masse des particules sont dues à l’existence d’une particule encore non observée! Ils ont donc inventé ce boson sans pouvoir l’observer et toute la théorie du modèle standard (qui définit l’existence des particules élémentaires et leurs interactions) repose sur la supposée existence de cette particule qui donnerait une masse aux autres particules.

Pour faire simple le boson de Higgs serait une particule très lourde qui créerait autour d’elle une force d’attraction. Cette force agirait sur les autres particules et s’opposerait à leur déplacement. Plus les particules interagissent avec les bosons de Higgs plus elles sont freinées dans leur mouvement. Et plus elles sont freinées, plus le physicien qui les observe aura l’impression qu’elles sont lourdes. Si par exemple une particule n’interagit pas avec le boson de Higgs elle n’aura pas de masse mesurable car elle ne sera pas freinée par celui-ci.

Pour illustrer l’action des bosons de Higgs il existe un florilège d’exemples et je vais vous en présenter deux qui à mon sens résument parfaitement le fonctionnement de ces mystérieux bosons (aussi appelés particules de dieu)

  • Imaginez que vous lâchiez une pomme au dessus d’un gros pot de miel. La pomme va se déplacer bien plus vite dans l’air par rapport au moment ou elle entrera en contact avec le miel. Elle sera freinée par la viscosité du miel. Cette petite expérience résume parfaitement l’action des bosons de Higgs (ici symbolisé par le miel) qui entravent les déplacements des autres particules élémentaires (représentées dans l’exemple par la pomme).
  • Imaginez maintenant une pièce remplie de physiciens. Tout d’un coup, Einstein arrive et essaye de la traverser, mais des physiciens éblouis par sa personne s’agglutinent autour de lui et entravent ses mouvements, ce qui augmente sa masse. Maintenant, imaginez que je rentre dans la pièce. En tant qu’étudiant de seconde zone, personne ne veut me parler, ce qui fait que j’arrive à traverser relativement facilement la foule de physiciens, pas de masse effective pour moi!

Dans cet exemple les physiciens présents dans la pièce sont comparables aux fameux bosons de Higgs. L’attroupement autour d’Einstein ralentit ses mouvements et fait de cet amas une entité dense et lourde. L’étudiant insignifiant  qui traverse la pièce sans que personne ne le remarque peut être assimilé à ces particules qui n’interagissent pas avec les bosons de Higgs et qui donc ont une masse faible voire nulle.

Alors la théorie, les exemples, c’est bien beau mais quand cela concerne une particule jamais observée ca relève de la fiction. Depuis son invention en 1964 le mystère du boson de Higgs reste entier. Pourtant le 4 juillet dernier les chercheurs du CERN de Genève ont communiqué sur la possible observation de ce boson avec un degré de confiance de 99,99997 %. Et cette découverte a eu l’effet d’une bombe, ce serait en effet l’une (l’unique ?) des principales découvertes scientifiques des dernières décennies. Il y a bien eu la pseudo découverte de neutrinos, allant plus vite que la vitesse de la lumière et qui mettait à mal la théorie de la relativité énoncée par Einstein (E=mc2 pour ceux qui auraient un trou de mémoire). Mais les chercheurs du CERN ont vite déchanté, cette découverte était en fait due à une erreur de câblage. Ouf, Albert qui s’était retourné dans sa tombe pouvait se rendormir tranquille, sa théorie n’était pas prête de se faire démonter.

Pour trouver cette particule presque impossible à détecter les gros moyens ont été employés. Ainsi c’est près de 4 milliards d’euros qui ont été investis dans un gigantesque accélérateur de particules (se trouvant à 100 mètres de profondeur et refroidi à -271°). Le but de cet appareil : simuler la collision de photons lancés les uns contre les autres à quasiment la vitesse de la lumière et observer la création de nouvelles particules dues à ces collisions.

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Schéma de l’accélérateur de particules (LHC) qui a permis de découvrir le boson de Higgs
 
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